Le Style EAU du Taijiquan du Cheval Céleste de Wudang
L’eau qui coule ne croupit jamais, la charnière de la porte n’est jamais mangée par les vers. Là où il y a douleur, il n’y a pas de circulation, là où il y a circulation, il n’y a pas de douleur. Par le Tai Chi de Longévité et des exercices de yoga Taoïste, en guidant l’intention et le qi, le qi interne peut être augmenter, le qi et le sang circulent, le corps est renforcé, et les maladies sont combattues.
Nous enseignons les styles Eau et Feu du Tai Chi Wudang via une forme courte et dynamique Tian Ma Wudang Tai Chi, de la Montagne du Cheval Blanc, composée des postures essentielles du Tai Ji Quan, qui combine la puissance circulaire de Wudang, les positions profondes et les fa jin de la famille Chen.
Yin Yang – Ouvrir Fermer
Inspirer Expirer – Stocker Libérer
Eau Feu – Après l’Achèvement
Vacuité Divinité – Profond Mystérieux
Le Dao De Jing dit:
« La plus haute vertu est comme l’eau.
La vertu de l’eau bénéficie aux dix mille choses;
Pourtant sans lutter.
C’est la raison pour laquelle elle est une extension du Tao. »
Les caractéristiques de l’eau sont la douceur et la fluidité. Elle s’adapte aux formes. Elle va le long des lignes de force sans volonté et coule en fonction d’elles. Quand l’eau est en mouvement, elle a besoin d’une voie comme les rigoles d’irrigation pour arroser les champs. Quand l’eau est sans mouvement, comme dans un puit profond, elle est comme un miroir, sans ondulations il n’y a pas de turbidité. Ainsi, par exemple durant la pratique du Tai Ji Eau:
« L’esprit, la forme, l’intention et le qi bougent comme des nuages qui passent,
continuellement et sans interruption;
Ressemblant à l’eau qui coule sans cesse et sans répit.
La quiétude est la l’illumination intérieure de la lumière de l’esprit,
le Qi ne s’emballe pas ou ne s’échappe pas à l’extérieur,
Embrassez la source et sauvegardez l’Un.
Une inspiration, une expiration; une ouverture, une fermeture.
L’inspiration est une inspiration complète.
Elle doit être apaisée, sans causer un sentiment de suffocation.
L’expiration est une expiration complète.
Elle ne doit pas être excessive dans l’étirement de l’arc des poumons.
On devrait toujours maintenir l’objectif principal de garder le souffle
fin, régulier, détendu, long, calme et comfortable. »
L’unification et la fusion du Ciel et de la Terre, de l’esprit et de l’âme, de l’intention, du qi, et de la forme sont sa
raison d’être. Par la pratique à long terme du qi et du sang des huit vaisseaux extraordinaires, la circulation du qi des douze méridiens réguliers fonctionnera correctement. Graduellement, toutes les stagnations dans les méridiens seront dissipées. On fera croître jour après jour et favorisera l’immensité du qi véritable naturellement. Puisque le Tai Ji Eau n’utilise pas d’émissions de puissance, de sauts et de bonds, de forces intenses non restreintes, quiconque ayant un intérêt pour le Tai Ji peut bénéficier de sa pratique en fonction du physique de l’individu. C’est pourquoi il n’y a pas de restrictions en termes d’âge ou de constitution physique, aussi beaucoup s’en servent pour se débarrasser des maladies, pour des raisons de santé, pour augmenter la longévité et prolonger la vie.
Si les pratiquants du Tai Ji Eau et du Tai Ji Feu souhaitent atteindre les sphères supérieures, ils doivent considérer la cultivation Taoïste comme la fondation de leur sublimation. Arrivant à ce point, on commence à réaliser que le Tai Ji est identique au Tao. Le Tai Ji se mêle en définitive à la cultivation Taoïste. Même les grands maîtres du Tai Ji en société Chen Wang Ting et Sun Lu Tang, qui sont hors des sectes Taoïstes, ont fermement compris que toutes les formes de Tai Ji et l’alchimie interne partagent le même principe qui est que finalement tout retourne au Grand Tao. Donc la guérison et le Tao ont une source commune; le Tai Ji et le Tao se combinent en Un, à ce point le Tai Ji peut véritablement servir l’objectif de la longévité. Le combat est une méthode de Tai Ji qui n’est pas essentielle. En vous entraînant au Tai Ji Feu, soyez sûr de ne pas sombrer et d’être absorbé dans le combat, perdant ainsi votre direction.
T’AI CHI CH’UAN CHING
Attribué à Chang San-Feng (est. 1279-1386)
tel qu’étudié par Lee N. Scheele
En mouvement le corps entier devrait être léger et agile,
avec toutes les parties du corps reliées
comme enfilées ensemble.
Le ch’i (énergie vitale) devrait être avivé,
Le shen (esprit de vitalité) devrait être recueilli intérieurement.
Les postures devraient être sans défaut,
sans creux ni saillies de par l’alignement correct;
en mouvement la Forme devrait être continue, sans arrêts ni départs.
Le chin (force intrinsèque) devrait
être enraciné dans les pieds,
généré par les jambes,
contrôlé par la taille,
et manifesté dans les doigts.
Les pieds, les jambes et la taille devraient agir ensemble
comme un tout intégré,
afin qu’en avançant ou en reculant
l’on puisse saisir l’opportunité de l’instant favorable
et de la position avantageuse.
Si l’instant et la posture corrects ne sont pas réalisés,
le corps sera désordonné
et ne se déplacera pas comme un tout intégré;
la correction de ce défaut
doit être recherchée dans les jambes et la taille.
Le principe d’ajustement des jambes et de la taille
s’applique pour se déplacer dans toutes les directions;
vers le haut ou vers le bas,
en avançant ou en reculant,
à gauche ou à droite.
Tous les mouvements sont motivés par Je (intention mentale),
pas par la forme extérieure.
S’il y a le haut, il y a le bas;
en avançant, considérez le retrait;
en frappant à gauche, faîtes attention à la droite.
Si le Je veut bouger vers le haut,
il doit simultanément avoir une intention vers le bas.
Alternativement la force de tirer et pousser
rompt la racine de l’opposant
afin qu’il soit vaincu
rapidement et certainement.
In-substantiel et substantiel
devraient être clairement différenciés.
Partout où il y a in-substantialité,
il doit y avoir substantialité;
Chaque endroit a à la fois in-substantialité et substantialité.
Le corps entier devrait être relié ensemble
à travers chaque articulation
sans la moindre rupture.
Chang Ch’uan (Boxe longue) est comme une grande rivière
s’écoulant incessamment.
Peng, Lu, Chi, An,
Ts’ai, Lieh, Chou, et K’ao
sont assimilés aux Huit Trigrammes.
Les quatre premiers sont les directions cardinales;
Ch’ien [Sud; Ciel],
K’un [Nord; Terre],
K’an [Ouest; Eau], et
Li [Est; Feu].
Les quatre suivants sont les quatre coins:
Sun [Sud-ouest; Vent],
Chen [Nord-est; Tonnerre],
Tui [Sud-est; Lac], et
Ken [Nord-ouest; Montagne].
Avancer (Chin), reculer (T’ui),
Regarder à gauche (Tso Ku), regarder à droite (Yu Pan), et
Equilibre Central (Chung Ting)
sont assimilés aux cinq éléments:
Metal,
Bois,
Eau,
Feu, et
Terre
Tous ensemble ce sont les 13 postures du Wudang Tai Chi.